Salaberry-de-Valleyfield, le 5 octobre 2021 – Le Pôle d’économie sociale Vallée-du-Haut-Saint-Laurent présente la plateforme électorale du mouvement de l’économie sociale « Choisir l’économie sociale : guide d’actions à l’intention des candidates et candidats municipaux » qui recense les meilleures pratiques du monde municipal et d’ailleurs pour le développement des communautés et des entreprises collectives.
« L’importance de l’économie sociale dans la vitalité des municipalités et MRC n’est plus à démontrer. Parce qu’elles sont l’expression de la volonté de leur communauté et qu’elles œuvrent dans une foule de secteurs qui touchent aussi les préoccupations municipales, les entreprises d’économie sociale sont des alliées majeures pour les élues et élus municipaux. Afin de pousser encore plus loin cette collaboration, nous invitons les candidates et candidats de la région à s’approprier ce guide d’actions et à prendre des engagements fermes devant les électrices et les électeurs sur l’économie sociale afin de développer le réflexe collectif », explique monsieur Olivier Doyle, directeur général du Pôle d’économie sociale Vallée-du-Haut-Saint-Laurent.
Qu’ils s’agissent de la réhabilitation du patrimoine bâti, de l’accès à des logements abordables, de la valorisation des matières résiduelles, du marketing territorial, de l’attraction de la main-d’œuvre ou de l’offre culturelle et de loisir, la plateforme électorale du mouvement de l’économie sociale illustre plusieurs exemples de réalisation en partenariat avec les municipalités et MRC pour présenter les outils à la disposition d’une administration municipale qui souhaite mieux accompagner et favoriser l’entrepreneuriat collectif.
« Pour la seule région de la Montérégie, le nombre d’entreprises collectives se chiffre à 1370. Elles emploient 22 240 personnes pour des revenus de près 9,2 G$. C’est dire combien l’économie sociale est un levier économique et social dynamique. Les entreprises collectives visent à répondre à des besoins qui émanent des territoires et sont redevables vis-à-vis de leur communauté locale. Elles ne sont donc pas si différentes des municipalités. Ensemble, une autre façon de développer, de consommer et de bâtir est possible, et ce en faveur d’une société plus juste, plus verte et plus locale », conclut monsieur Doyle.
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